Certains participants ont fait plusieurs heures de route pour aider sur ce chantier. Var, Jura, Isère… et plus localement, Mountain Wilderness Italie et les Hautes-Alpes, les bénévoles n’ont pas hésité à donner de leur temps et de leur énergie pour ce chantier quelque peu technique !
Ils ont dû en effet trouver leur chemin au milieu des pierriers et gravir plusieurs dizaines de mètres de dénivelé droit dans la pente pour parvenir en haut des lignes. La suite ? Dégager petit à petit les rochers des barbelés, cornières et queues de cochon, en coupant, meulant et en s’escrimant avec les piolets sur les parties les plus rebelles, afin de gagner mètre par mètre un nouveau secteur sans ferraille.
Pendant ce temps, d’autres bénévoles se sont attelés à descendre à pied dans ces mêmes pierriers, les kilos de matériaux sur les claies de portage pour les plus gros bouts, à bout de bras dans des sacs pour les plus petits. Un labeur physique, qui n’a pas fait fuir les plus jeunes comme Juliette ! À 15 ans, cette jeune habitante de l’Ain est venue avec son père pour son premier chantier. L’opportunité pour elle de passer un week-end en montagne, mais aussi de pouvoir « nettoyer la montagne, d’enlever tout ce qu’il y avait avant. Ça n’a pas servi à rien ! ».
Comme beaucoup d’autres, elle a également été sensible à l’aventure humaine, appréciant la très bonne ambiance et le fait que tout le monde s'entende aussi bien. C’est certain pour elle, ce premier chantier ne sera pas le dernier.