La nature de cette « solution de court terme » nous préoccupe. Le propriétaire en question accepte de laisser passer les pratiquants de sports d’hiver (ski de fond, chiens de traineaux, randonnée en raquettes) du 15 novembre 2024 au 15 avril 2025. En contrepartie, « la commune met à disposition 15 ha de pâture gratuitement situés au-dessus de la station ».
Ainsi, la réouverture de l’accès aux Plaines Brûlées se fait au
détriment des finances de la commune et de l’agriculteur qui louait la
parcelle en question jusqu’alors.
Par-dessus tout, cette solution crée
un dangereux précédent : comment ne pas croire que d’autres
propriétaires auront de telles exigences à l’avenir ? Quelle sera
l’issue dans les communes qui ne disposent pas d’une telle monnaie
d’échange ? Heureusement, le préfet œuvre dans le même temps à la mise en
œuvre d’une solution plus pérenne : « la procédure pour reconnaître officiellement l’existence d’une servitude [(Loi montagne ?)] permettant les activités nature d’hiver et d’été ».