2h20 plus tard, tout le monde a fait connaissance et l’équipe est au sommet. La répartition des tâches se fait naturellement : une personne à la disqueuse pour débiter en tronçons l’ancienne mire, une équipe au chargement des claies de portage, une équipe pour sensibiliser les randonneurs, leur expliquer notre action et leur présenter Mountain Wilderness. Une fois les chargements prêts, c’est l’heure du pique-nique, fournit gracieusement par Satoriz, partenaire depuis plus de 10 ans.
La partie la plus ardue peut commencer : il faut tout redescendre au parking. Après la première partie de la descente quelques ajustements sont faits. Certains, trop chargés, se délestent un peu sur les plus costauds qui acceptent de porter plus, d’autres réajustent et refixent leur chargement. Il faut également prendre le temps de répondre aux interrogations des randonneurs, étonnés par nos drôles de chargements.
A 15h30, tout le monde est au parking, fatigué mais heureux. On prend le temps de boire une boisson fraiche fournie par Satoriz, de manger un morceau, d’échanger les uns avec les autres. La ferraille est chargée dans un véhicule, et sera déposée chez un recycleur le lendemain. On peut aisément conclure que la motivation des bénévoles et de Mountain Wilderness est bien l’amour de la montagne et l’envie de lui redonner toute sa wilderness.
Cette journée aura donc été riche en réussites : une bonne coopération avec les différents acteurs du territoire, un sommet emblématique restauré, une cinquantaine de randonneurs sensibilisés, et peut-être de nouveaux adhérents pour Mountain Wilderness !