Forts
de ces résultats, nous avons fait le tour des préfectures de
montagne pour inciter les représentants de l’État dans les
départements à traiter la question. En particulier dans les
Hautes-Alpes, nous avons pu, en compagnie de la Société Alpine de Protection de la Nature-FNE05,
rencontrer le préfet et ses services pour lui faire part de notre
analyse de la situation dans son département.
Nos arguments ont été entendus : le
préfet a écrit aux maires des stations du département pour leur
rappeler que ces pratiques étaient interdites3
et que « seules
des missions de service public, à des fins de recherche,
d'exploitation ou d'entretien des espaces naturels, ou par des
propriétaires sur leurs terrains privés (à l'exclusion d'une
utilisation à des fins de loisirs), peuvent faire l'objet de
dérogation. »
De
ce fait, un certain nombre de maires n’ont pas renouvelé les
autorisations d’exploitation aux motoneigistes… qui
ont donc manifesté leur mécontentement en organisant une
manifestation (non déclarée) dans les rues
de Gap, le 19 septembre dernier.
Dura
lex,
sed
lex,
mais c’est tant mieux pour la tranquillité de nos montagnes !