L'OFB joue ainsi un rôle central dans le respect du droit environnemental et la protection de la biodiversité, essentielle à l'équilibre écologique et à la durabilité des activités agricoles et pastorales. Comme le rappelle Olivier Thibault (Directeur général de l’OFB) dans sa lettre ouverte aux agriculteurs, “le droit de l’environnement nous protège en luttant contre les causes du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Et la police de l’environnement nous protège, en cherchant à préserver un environnement sain pour les générations futures”.
Qui plus est, la Police de l’environnement n’est que l’une des cinq missions qui occupent quotidiennement ses agents. Les missions de l'OFB ne se limitent pas à des contrôles, mais englobent aussi un accompagnement des acteurs locaux, des actions de sensibilisation, et un soutien technique aux exploitants. A titre d’exemple, l’ensemble des parcs nationaux de France sont rattachés à l’OFB. L’établissement public joue donc un rôle essentiel non seulement pour la préservation de ces joyaux, mais également dans leur valorisation et le rayonnement de la France sur le plan touristique.
En montagne, où les équilibres écologiques sont fragiles, son action est d'autant plus essentielle pour préserver la qualité des sols, la gestion de l'eau et la biodiversité qui fait la richesse de nos territoires. Il ne s'agit pas d'opposer les acteurs du monde agricole aux agents de l'OFB, mais bien de travailler ensemble à une cohabitation entre le maintien des activités humaines et le respect des milieux naturels. Plutôt que de créer des oppositions stériles, il est primordial de favoriser un dialogue constructif entre l'ensemble des parties prenantes pour faire face aux crises environnementale et agricole contemporaines.