Notre dossier de candidature doit prendre en considération les traces "physiques" que ces multiples activités ont laissé dans le massif. Depuis le patrimoine vernaculaire remontant à l'époque du Prieuré, jusqu'à l'architecture riche et diverse des grands hôtels chamoniards —y compris celui du Montenvers―, des anciens palaces aux établissements modernes, on assiste à cette évolution des modes d'hébergement pour accueillir le visiteur, un phénomène touristique dont on peut dire qu'il s'est inventé à Chamonix, puis à Courmayeur et à Orsières.
Il ne faut pas oublier non plus les équipements plus modernes, trains, téléphériques, refuges, tunnel sous le Mont-Blanc, qui témoignent de l'adaptation de l'homme à son environnement de montagne a priori peu fait pour l’accueillir.
Ce lieu à la beauté inégalée attire tout au long de l'année événements sportifs, festivals musicaux, congrès internationaux, rassemblements d'alpinistes, expositions artistiques, réunions littéraires et philosophiques, premières cinématographiques, qui assurent à la vallée un rayonnement international. Nos vallées voisines du Valais et du Val d'Aoste ne sont pas exclues de ce mouvement.
Il nous semble que ce sont toutes ces marques dans le territoire que l'UNESCO pourra reconnaître au Patrimoine Mondial.