L’opération se voulait discrète, mais c’était sans compter sur le bouche-à-oreille de tout ceux qui ont répondu positivement à cette initiative. Les sociétés d’hélicoptères, alertées, ne sont pas venues sur le sommet. Au moins ce jour-là les randonneurs auront pu apprécier de magnifiques paysages du sommet sans être importunés. Cela n’a pas empêché, loin de là, l’activité aérienne sur le secteur. Ainsi, on a pu dénombrer le passage toutes les six minutes d’un hélicoptère ; lequel pour un vol panoramique sur le Mont-Blanc, lequel pour transporter tels touristes fortunés, etc.
Rien ne saurait justifier que des lieux de montagne, des hautes vallées soit plus bruyantes dans les airs que bien des villes. Les participants, soudés par cette première action de terrain et par les multiples marques de sympathie, par l’écho rencontré auprès d’autres organisations de pratiquants de la montagne (on notera en particulier le fort soutien du CAF Moutiers-Haute Tarentaise et du CAF d’Albertville) se sont quittés avec la ferme intention de renouveler des actions que ce soit contre la pratique de l’héliski, le développement d’altisurfaces, de vols panoramiques à Chamonix, Courchevel, sur le glacier de l’Etendard et autre.
Sur un plan institutionnel, un groupe de l’association s’est fixé comme tâche de poursuivre en justice toute pratique illégale mais également d’engager des actions pour que l’esprit de la loi soit respecté.